La minéralité joue un rôle essentiel dans le gout de votre eau.
SUEZ et le centre de recherche de SUEZ (CIRSEE) se sont associés pendant 4 ans au Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation (CSGA) de Dijon, pour former un projet de recherche « eau bonne à boire », labélisé Vitagora, pôle de compétitivité de Bourgogne Franche Comté, sur les thèmes « Goût Nutrition Santé ».
Deux axes ont été traité dans le projet « eau bonne à boire » :
- Le premier axe portait sur la définition des caractéristiques de l’eau sur le plan de la sensorialité. Il s’agissait d’abord d’expliquer comment se constitue le goût de l’eau et d’essayer ensuite de comprendre les préférences des consommateurs mais aussi l’acte de consommation.
- Le deuxième axe cherchait à comprendre les mécanismes sensoriels impliqués dans la perception du chlore et à identifier des leviers pour réduire cette perception.
Les résultats de ces travaux ont permis de mettre en évidence trois types de goûts de l’eau :
- Les eaux de forte minéralité (résidu à sec > 800 milligrammes par litre : Lille, Anzin), qui ont un goût qualifié de salé, astringent et riche en minéraux.
- Les eaux de minéralité moyenne (résidu à sec = 300-500 mg/L : Dijon, Orléans, Vigneux), qui sont qualifiées de neutres, sans goût et rafraîchissantes.
- Les eaux de faibles minéralités (résidu à sec < 200 mg/L : Thann) qui ont un goût qualifié d’amer et de métallique.
Au-delà de la minéralité totale, la composition minérale a également un effet sur la différence de goût entre les eaux. Ce sont principalement les cations, (sodium, magnésium et calcium) qui marquent ces différences de goûts.
Consulter les résultats complets des analyses réalisées sur votre eau du robinet en accédant au site du ministère de la santé.